Parlements d' Enfants 3/8

2. Situation du projet:

Le projet est situé dans la région de Dindigul qui devient une ville centrale du Tamil Nadu.
Le Tamil Nadu a une population de 64 millions d’habitants et le district de Dindigul 1 923 014 . La population rurale est de 1 249 762 et de 673 252 urbains (2 tiers / 1 tiers environ)

La majeure partie de la population est rurale, regroupant des travailleurs journaliers (coolie), du textile, des tanneries, du tabac, industrie de serrurerie à Dindigul. Nombre d’entre eux dépendent de divers taches de chargement et déchargement des camions sur les marchés.
Le district de Dindigul est socialement, économiquement et culturellement attardé. Les effroyables conditions de vie ont été dégradées par les précédentes sécheresses dues au manque de mousson sur les 15 dernières années.
Le gouvernement a déclaré Dindigul comme district sous développé et zone de sécheresse.
Le projet de Parlements d’enfants est dirigé du siège à Nochilaipatty mais se développe non seulement dans le district de Dindigul mais également vers Madurai, Trichy avec le travail des ONG unies sur la même cause.
Les Parlements d’ Enfants se développent avec tous les enfants et tous les jeunes indépendamment de leur religion, caste  ou statut social.

3. Les moyens nécessaires pour développer le concept

1 Il y a une grande urgence et un désir profond parmi la population de Démocratie Directe alors que le système actuel est de représentation démocratique indirecte.

2 en démocratie représentative les gens ne sont actifs qu’une fois tous les 5 ans ( une minute pour voter pour une personne qu’ils ne connaissent pas ou pas en accord avec elle). Les gens doivent attendre 5 ans pour avoir un changement ou une alternative à toute situation. Deuxièmement la taille des circonscriptions est trop grande pour nos petits moyens humains, la voix des pauvres ne peut être entendue.

3 Il y a un sentiment d’abandon parmi les gens. Ils se sentent trompés, rejetés, abandonnés. Ils ne savent auprès de qui s’adresser et comment obtenir effectivement ce qui leur est dû.

4 Il y a un sentiment d’aliénation  et pas seulement économique mais aussi socio politique et culturelle où chacun se sent inexistant. N’importe quoi peut arriver à tout à chacun dans ce monde. Ils sentent que c’est le monde des « gros bonnets »

5  Il y a un sentiment de dépersonnalisation, ils sentent qu’ils n’ont pas les moyens d’être une personne, pour cela il faudrait être pris en compte, pris au sérieux, consulté, être intégré et se sentir quelqu’un de valeur. Pour être une personne il faut aussi être un participant et un contributeur, un acteur plutôt q’un objet qui juste reçoit. Pour être une personne il faut aussi participer à toute chose qui  vous concerne.

6 Il y a perte de crédibilité des partis. Les partis politiques sont devenus des partis indignes de confiance

7 La perte du contrôle des marchés conduit à la pauvreté

8 Perte de confiance en la Démocratie elle même. Beaucoup pensent que la démocratie est une activité inutile et qui ne donne que du pouvoir aux gros et aux riches laissant les déshérités pour compte indéfiniment.

9 Inadaptation de l’organisation en panchayath. Ce système des panchayaths est la bonne direction vers la décentralisation et porte le pouvoir vers les assemblées locales mais n’est pas encore d’assez bas niveau pour les petites gens pour qu’ils puissent y participer.

10 Manque de canaux d’échange adéquat et garanti .

11Désorientation parmi les ONG ; ces organisations humanitaires ont tendance à développer leur proppre pouvoir plutôt que de diffuser aux gens.

12 Sur dépendance aux bureaucrates. Les décideurs sont des bureaucrates et des politiciens, les gens        dépendent d’eux et deviennent frustrés.

13 Tendance à la monopolisation et l’aliénation  par les médias